Comment briller en société ?
A l’approche du week end et de son lot de sauteries habituel, voici quelques lignes à méditer qui attireront sans nul doute la reconnaissance de vos convives au lendemain de votre prochain dîner un peu trop arrosé…
« Blanc sur rouge rien ne bouge etc… ». Déjà, si vous connaissez l’origine de cette légende assez peu frappée au coin du bon sens, voire totalement inepte, votre expertise en sociologie et histoire des comportements de masse fera grande impression sur l’assemblée. Car nul ne sait d’où ça vient… Le bon sens d’un convive, en général, est d’aller des vins les moins au plus tanniques. Voilà pourquoi on commence souvent par les blancs, plus frais (acidité) en bouche que les rouges et dépourvus de tanins. Les tanins, qui donnent chair aux rouges (et parfois de l’âpreté), s’accommodent mieux avec un plat élaboré. D’où un principe purement empirique, guidé par le bon sens et l’expérience seuls, qui nous conduisent à privilégier le blanc à l’apéritif et avec les chairs plus fines (poissons et viandes blanches), et les rouges avec les viandes. Et comme très peu de gens prennent l’apéritif en milieu de repas, voilà pourquoi le rouge vient « sur » le blanc. Et tout se passe très bien !!! En cas d’effets secondaires, il vaut mieux chercher du côté de la qualité et des quantités que de la couleur… A tel point qu’à mon sens, le blanc convient souvent mieux avec les fromages, le lait s’accordant assez mal en général avec la dureté des tanins. Mais là encore, c’est affaire d’adages et de traditions. Et au final, il importe surtout de suivre son propre plaisir.