Vin bio, biodynamie et vin nature
Ils font beaucoup parler d’eux depuis quelques années, mais que cache ces dénominations ? Et qu’en est-il de ces vins qui feraient du bien à la fois au corps et à l’esprit ?
Eclaircissement en trois points ci-dessous :
Le vin bio
Ou plus correctement qualifié de vin issu de l’agriculture biologique. Car avant le vin, ce sont surtout les raisins qui sont bio !
Pour bénéficier du joli logo AB qui plaira à tous les bons vivants soucieux de leur planète, il faut respecter un cahier des charges très strictes fixé par l’Europ et reposant sur des critères allant du choix des produits jusqu’à la mise en bouteille en passant par la traçabilité et les pratiques de production, . En application, ça veut dire quoi ? Adieu engrais chimiques, OGM, pesticides de synthèse, et sutout limitation de l’usage des sulfites. Un vin bio, c’est un vin qui se construit à grand coup de racines et dont la production respecte les cycles de la nature.
Mais alors, vin bio et vin biodynamique, quelle différence ?
Pour certains, la biodynamie relève presque de la magie. Cette pratique, repose avant tout sur l’optimisation des ressources naturelles, c’est à dire d’un environnement, d’un terroir, d’une vigne. Aider la nature à donner le meilleur d’elle-même en respectant ses cycles, les rythmes lunaires, planétaires, et autres forces ésotériques. Ici, pas de produits chimiques, mais du compost de bouse, de la silice de corne, de la camomille, de l’écorce de chêne, de l’achillée. On murmure que certains vignerons iraient même jusqu’à chanter dans leurs vignes afin de leur faire profiter de vibrations bénéfiques. Aide toi et la nature t’aidera, c’est un peu ça. D’ailleurs, pas de travail mécanisé non plus, les récoltes se font à la main, à l’aide d’un cheval de trait.
Egalement à noter, la non utilisation de collage ou de filtration de la part des viticulteurs (autorisée à l’aide de matière naturelle comme le blanc d’oeuf pour l’agriculture biologique), ce qui donne souvent des dépôts plus importants au fond des bouteilles.
Et le vin naturel ?
On le reconnaît souvent à son odeur tout aussi…nature. Il crée souvent la polémique chez les oenophiles. Il faut d’abord savoir qu’un vin naturel rassemble forcément certains principes d’agriculture biologique et de production en biodynamie. Ici, tout est nature, tout est pureté. Pas de produits chimiques, pas d’agriculture mécanisée, et pas d’ajout de sulfites, ou alors, une micro dose. Ce qui peut être intéressant pour les allergiques au SO2, un agent de conservation que l’on retrouve à doses variées dans les vins en général et qui cause à certains bien des désagréments, entre éternuements et maux de tête. Des vins purs certes, mais aussi plus fragiles et difficiles à conserver. Pour les afficionados, il est donc recommandé de carafer ce type de vin quelques heures avant sa dégustation pour en optimiser les arômes et le potentiel gustatif.
Et vous, vos préférés ?