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A quoi tient le succès du vin rosé ?26 février 2015
Actualités - par Benoit Chavanne

vin rosé
Il est de bon ton, dans les dîners mondains, de le dénigrer, ou pour le moins, de le rabaisser. « Ce n’est pas vraiment du vin, ça ne vieillit pas, c’est trop léger… ». Bref, pas du vin noble.

Et pourtant, le vin rosé est le seul vin dont la consommation progresse, le seul qui intéresse les jeunes et l’un de ceux qui s’exporte le mieux dans le monde entier. Quelques chiffres éclairants: la France est le 1er pays consommateur de rosé (36% de la consommation) suivie par les USA (13%). Le vin rosé, en France, représente 15% de la production totale de vin – pourcentage en constante évolution et au détriment du 7vin rouge. Logiquement, la France est le 1er producteur de rosé, vin consommé à 70% en Europe par ailleurs. Mais avant tout et au-delà des chiffres, le rosé c’est une image de soleil, de vacances et d’amitié. Ce qui n’est pas rien de nos jours …

En réalité, la clé du rosé, c’est le plaisir, un plaisir qui reste l’essence du vin. Sans compter que tout snobisme à l’égard du rosé est un grand signe de méconnaissance de ce que sont aussi et de plus en plus ces vins. De grands vignerons, sans cesse plus nombreux, nous offrent une palette aromatique complexe, des vins souples ou amples, gourmands ou complexes, qui dansent avec brio pour des ravioles de crevettes, un tajine aux pruneaux ou un loup au fenouil. Un bon rosé, comme tout bon vin, est un vin équilibré, jouant la mesure entre la chaleur de l’alcool, la fraîcheur de la vivacité et la finesse des arômes.

Et la robe bigarrée et chatoyante du vin rosé apporte le supplément de grâce et de plaisir. Le rosé c’est bon pour l’âme et le corps.


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